Fondamentaux -1ère partie
Un émissaire ouïghour était présent dans les tribunes (dans les buissons aussi) lundi 15 mars.
Il a pris certaines notes concernant les points forts et les points faibles de notre équipe.
L'anonyme coach, auteur de ces lignes, diffuse quelques extraits d'un rapport tenu secret.
Face aux équipes du haut de tableau, le Spartak est un adversaire redouté et redoutable. A l'inverse, l'équipe peine à développer ses fondamentaux lorsque le challenge est moins élevé.
Il est couru que le niveau de l'adversaire influe sur la performance du Spartak. Dans le milieu sportif, c'est ce qu'on appelle "l'effet Riton" du célèbre joueur de tennis Henri Leconte, capable du meilleur comme du pire.
Ainsi, afin de pallier quelques dysfonctionnements très minimes pour une équipe vieille de quelques mois seulement,il est instructif de souligner certains points à mettre en oeuvre lors des rencontres.
Le jeu sans ballon représente la majorité de l’activité du joueur.Il est nécessaire de ne pas se focaliser uniquement sur le cuir et de créer du mouvement sans ballon.On doit donc constamment bouger dans les limites des son poste bien entendu.
Par ce mouvement, on "bouge" l'équipe adverse d'une part et l'on offre au porteur de la balle des solutions (idéalement 2 ou 3).
Le porteur de la balle doit simplifier au maximum son jeu de manière à rester dans l'esprit d'un jeu en mouvement. Il reçoit la balle et sait déjà les zones cibles où il trouvera un joueur libre.
Une fois la balle libérée, ce même joueur poursuivra l'action en se montrant disponible et ainsi de suite. L'idéal est d'aller de l'avant mais il ne faut pas négliger les ballons en retrait, neutres en apparence, mais qui permettent de relancer le jeu. En résumé:
- Exiger des joueurs en tant que porteur qu’une fois donné le ballon il ne s’arrête pas, mais effectue une course pour demander le ballon :« je passe et je suis » ou « je passe et je vais ».
- Non porteur : occuper les espaces clés autour du porteur :
Le porteur doit pouvoir trouver une solution vers l’avant en appui soit dans le jeu court (intervalles et jeu sur les côtés), soit dans le jeu long (profondeur), et toujours à distance de passe.
- Qualité de lecture du jeu:
La prise d’information est primordiale pour pouvoir jouer rapidement et
obtenir un jeu collectif fluide. Appréhension de l'espace = un temps d'avance sur le jeu!
- Concernant les autres joueurs, éloignés de la zone où se développe le jeu, la distance avec ses coéquipiers est de mise, ceci afin d'étirer l'équipe adverse et de créer des espaces.
Attention: toujours garder en tête le fait que le jeu peut changer à tout instant. Il faut donc jauger la situation du mieux possible et être capable de passer d'une phase offensive à une phase défensive.
S'agissant de la communication sur le terrain, il n'est pas nécessaire de parler. L'idéal est dans la communication gestuelle. Le joueur qui sollicite la balle doit montrer au porteur qu'il peut lui donner et où il souhaite la recevoir.
Le "demandeur" doit rester à une distance raisonnable du porteur de la balle de manière à être visible et accessible. Rien n'empêche les passes en profondeur dés lors qu'elles sont réalisables et clairement demandées.
Pour finir, l'émissaire ouïghour toujours relève un jeu offensif trop souvent "à plat". Les attaquants doivent impérativement malmener la défense adverse par une mobilité constante et offrir des solutions différentes des autres joueurs offensifs. Quand l'un joue un rôle de pivot en venant demander la balle plus au centre, l'autre doit prendre la profondeur ou créer le maximum d'espace dans la défense par exemple.
Retenez simplement: MOUVEMENT/DETERMINATION/COMMUNICATION et APPREHENSION DES ESPACES
Bon on s'arrête là, ça devient indigeste.Faites part de toutes remarques,interrogations et propositions tant takeutique queu tekeunik sur le blog!
Hasta la victoria siempre